Le tourisme durable au Sénégal :

Enjeux et perspectives

 

Les vacances, synonyme de soleil et farniente pour ceux qui peuvent en profiter, comportent une face cachée, particulièrement présente dans les pays en développement : exploitation des travailleurs, pollutions en tous genres, ...

Partir en vacances, devenu un droit de nos jours, ne signifie pas pour autant oublier ses devoirs de citoyens responsables. Le respect des hôtes et de l'environnement naturel ne sont jamais en vacances, sous prétexte de prélassement au soleil dans un pays étranger.

Parallèlement au comportement des vacanciers, les pays d'accueil ont eux aussi une responsabilité et des intérêts à développer des infrastructures touristiques en phase avec leur environnement. Le Sénégal commence à se lancer dans cette voie.

 

 

Mots clés

 

Planification

Développement durable

Tourisme

 

Sénégal

Impacts

Coopération

Communication

Participation locale

Responsabiliser

Sensibiliser

 

RÉSUMÉ

 

La corrélation tourisme et développement a fait l’objet de vives polémiques. L’ambivalence des impacts économiques, culturels, et environnementaux du tourisme en fait un secteur difficile à appréhender. Le concept de développement durable appliqué au tourisme tente de réconcilier tourisme et développement autour de l’idée d’une maîtrise de ces impacts et de bénéfices accrus en faveur des populations locales.

La mise en œuvre du tourisme durable passe par la volonté de chacun des acteurs d’agir dans ce sens : institutions internationales, État, secteurs privé et associatif, populations des pays d’accueil et touristes. L’exemple du Sénégal, qui s’est engagé dans un programme de développement durable du tourisme, montre les nécessités et les difficultés inhérentes à une application sur le terrain.

La notion de tourisme durable, encore récente, doit faire l’objet d’un travail d’élaboration et d’affinement, mais elle ouvre déjà de nouvelles pistes.

 

 

sommaire

 

PARTIE 1 Le tourisme sénégalais face au nouveau défi du développement durable

 

Chapitre 1 - Entre eldorado et illusions, les contradictions du tourisme au Sénégal

Section 1. Miracles et mirages économiques

Section 2. Le tourisme et les milieux d'accueil : des relations équivoques

 

Chapitre 2 - Le développement durable du tourisme, nouvel enjeu sur la scène internationale

Section 1. Les modalités du développement durable du tourisme : conjuguer environnement, économie et équité sociale

Section 2. Le tourisme durable, nouvel axe de coopération pour les institutions internationales

 

 

PARTIE 2 Les acteurs du tourisme au Sénégal et le développement durable :

de la déclaration d'intention à une mise en oeuvre effective ?

 

Chapitre 1 - Les perspectives de mise en oeuvre du tourisme durable par les protagonistes sénégalais

Section 1. L'Etat sénégalais et le tourisme durable : l'annonce d'un mariage de raison

Section 2. L'intéressement des populations locales à l'activité touristique, condition sine qua non d'un développement durable

 

Chapitre 2 - Sensibiliser les acteurs des pays émetteurs à un tourisme solidaire et responsable

Section 1. Outil marketing ou véritable philisophie, l'usage du tourisme durable par les professionnels du voyage

Section 2. Du consommateur passif au "consomm'acteur"

 

 

 

introduction

« Le tourisme est l'industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux dans des endroits qui seraient mieux sans eux. »

Telle est la définition provocante du tourisme que donne l’académicien français Jean Mistler. Longtemps réservé à une petite catégorie de privilégiés, le voyage se démocratise au cours de la seconde moitié du XX e siècle du fait de l’explosion des temps de loisir et de détente. Le tourisme de masse connaît un essor fulgurant. Les flux touristiques changent d’échelle spatiale et démographique. Les populations des pays industrialisés ont de plus en plus accès au voyage et se déplacent vers des destinations de plus en plus lointaines. Dans les années 60, une euphorie entoure le tourisme qui est présenté comme un moteur de développement inespéré pour les pays du Tiers-monde nouvellement indépendants. Le marché touristique est l’un des seuls où tous les pays ont une chance de se faire une place à condition toutefois de disposer d’attractions naturelles ou culturelles et des compétences nécessaires. Les Pays en Développement (PED) disposent d’un avantage comparatif à court terme du fait de leur retard en développement qui permet « aux visiteurs, du fait du bas niveau des prix, de profiter d’un séjour peu onéreux, et (fait) bénéficier les investisseurs d’un important et rapide retour sur investissement ».

Cette vision excessivement optimiste du tourisme fait l’objet d’une critique virulente durant la décennie 70-80. La conférence de Washington en 1975 met un terme à l’idéalisme qui entourait les vertus du tourisme dans les années 60. Les chercheurs et les experts se sont appliqués à démontrer les perturbations sociales et culturelles que cause le contact brutal des touristes avec les populations locales. Les considérations d’ordre écologique se sont greffées à leur corpus critique au cours des années 80. Les tenants de ce discours alarmiste, parfois repris par les hommes politiques, préconisent la planification et la maîtrise de la croissance touristique et de ses excès. Des discours de plus en plus nuancés voient néanmoins le jour au fur et à mesure que le tourisme devient un véritable sujet d’étude. L’articulation entre développement et tourisme est repensée, notamment par des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et l’UNESCO, qui mettent en avant le dynamisme de cette activité économique longtemps sous estimée.

Assimilé à du loisir, le tourisme se définit pourtant en termes économiques comme :

« l’ensemble des activités de production et de consommation auxquelles donnent lieu des déplacements assortis d’une nuit au moins passée hors du domicile habituel, le motif du voyage étant l’agrément, les affaires, la santé ou la participation à une réunion professionnelle, sportive ou religieuse,… »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les arrivées de touristes internationaux sont passées de 25 millions en 1950 à 565 millions en 1995 et atteignent plus de 700 millions en 2002, année record. Une tendance à la hausse appelée à se confirmer dans le futur selon les estimations de l’OMT : un milliard en 2010 et 1,5 milliards en 2020. Le tourisme mondial a généré un chiffre d’affaires de quelque 3 4OO milliards de $ En 1995soit 10,9% du produit international brut mondial, 212 millions d’emplois et 637 milliards de recettes fiscales. Avec une croissance annuelle estimée à 4 %, le tourisme est l’un des secteurs économiques les plus dynamiques dans le monde, mais pas plus égalitaire que les autres. La majorité des flux, actuels et à venir, profitent aux pays industrialisés, particulièrement à l’Europe qui concentre plus de la moitié des arrivées. Suivent les Amériques et la région Asie de l’est et Pacifique que beaucoup considèrent comme la destination de l’avenir. Malgré une croissance annuelle autour de 6 %, supérieure à la moyenne mondiale, l’Afrique tire péniblement son épingle du jeu avec près de 30 millions d’arrivées de touristes internationaux en 2002, soit 4 % du volume mondial total. En terme de recettes, cela représentait près de 12, 5 millions d’euros.

La situation du continent africain est elle-même marquée par des disparités. En 2002, l’Afrique du nord représentait 35,4 % des arrivées de touristes internationaux sur le continent. L’Afrique du sud, entendu au sens régional, avec 30,4 % et l’Afrique orientale, avec 21,6 %, attirent de plus en plus de touristes depuis les années 90. L’Afrique occidentale atteint 11 %. L’Afrique centrale ne représente que 2 %, mais depuis 1995, sa croissance annuelle est de 13 %. Elle reste cependant loin derrière les leaders du tourisme africain : l’Afrique du sud (6 millions d’arrivées en 2002), la Tunisie (5 millions) et le Maroc (4 millions). Ce trio représente à lui tout seul la moitié des 30 millions d’arrivées sur le continent africain et dope ainsi la croissance du tourisme en Afrique.

 

L’Afrique occidentale a reçu près de 3 millions de touristes internationaux en 2002 dont 427 000 pour le Sénégal . Le secteur est en croissance, mais il perd des parts du marché international et régional en expansion constante. Entre 1975 et 1997, le Sénégal est passé de la 7 ème à la 16 ème place dans le classement de l’OMT pour les vingt premières destinations africaines. Le Sénégal a décidé très tôt de développer le tourisme, mais il s’est fait rattrapé par d’autres destinations. Le pays est face à un défi : comment redynamiser ce secteur qui a connu de si beaux jours ?

Le Sénégal a opté pour le tourisme dès les années 60 avec des croisières et une hôtellerie d’affaires classique concentrée à Dakar. Comme tous les PED, il dispose d’un avantage comparatif doublé d’une situation exceptionnelle . Relativement proche de l’Europe, bordé par l’Atlantique et jouissant d’un ensoleillement exceptionnel, le Sénégal est une destination de vacances prisée durant l’hiver européen, d’autant plus qu’il n’y a pas de décalage horaire. Les premières politiques en matière de tourisme datent des années 70 et entendent profiter de cette position géographique favorable à un tourisme balnéaire. La Casamance devient le fer de lance de la destination sénégalaise. Le 18 janvier 1974, le Premier ministre Abdou Diouf inaugure le village de vacances Club Med à Cap Skirring en ces termes :

„Au moment où les Etats du Sahel s'interrogent sur l'avenir de leur politique agricole gravement compromise par l'interminable cycle de sécheresses qu'ils subissent, les promesses de notre secteur touristique revêtent toute leur importance.

À cet égard, les avantages consentis aux entreprises touristiques par le Code des investissements soulignent avec netteté notre volonté de sauvegarder en même temps que les équilibres régionaux la meilleure répartition des effets bénéfiques de cette expansion.

Naturellement, le phénomène est inséparable de pollutions de toutes sortes ; l'essentiel est qu’il existe la volonté d'en limiter les effets par une politique fermement sélective des projets et des hommes“.

D’autres hôtels s’installent et le transport par bloc-sièges sur des vols réguliers suffit à tous les remplir. En 1975, l’État sénégalais crée la Société d’Aménagement de la Petite Côte (SAPCO), une société anonyme où il reste majoritaire. Son principal objectif est de promouvoir et de développer le tourisme balnéaire sur la zone côtière allant de Bargny à la pointe Sangomar (environ 150 km de côte) et communément appelée « petite Côte ». Elle a cinq missions : identifier les sites balnéaires, y créer des stations touristiques et réaliser les aménagements de base, rechercher des investisseurs (nationaux et étrangers), gérer les stations (entretien, sécurité des biens et des personnes…) et assurer des programmes d’animations culturelles. Sa première réalisation sera la station de Saly, ouverte en 1984, et qui va symboliser l’entrée du Sénégal dans l’ère du tourisme de masse avec l’arrivée des politiques de charters. Après les troubles avec la Mauritanie au début des années 90, la dévaluation du F CFA en 1993 permet de relancer la destination avec l’abaissement du prix des forfaits. Les événements meurtriers en Casamance redirigent les flux de touristes vers la petite Côte, notamment Saly qui connaît une croissance exponentielle mal maîtrisée et attire les nombreuses critiques qui étaient déjà formulées dans les années 70 sur ce type d’aménagement enclavé.

 

Lors de la montée en puissance du tourisme de masse entre les années 60 et le début des années 80, les aspects qualitatifs et/ou écologiques n’ont pas été des critères importants aux yeux des professionnels ni des touristes. La médiatisation des effets environnementaux à partir des années 80 et l’avènement du concept de développement durable sur la scène internationale en 1992 ont amené une remise en cause profonde des politiques touristiques dans tous les pays. La demande touristique, sans se tarir, a elle aussi évolué vers plus d’exigences en matière de respect de l’environnement et vers un tourisme de découverte. Pour l’OMT, appliquer les principes du développement durable au tourisme répond au souhait d’encourager à la fois le tourisme et la maîtrise de ses impacts. Le développement durable du tourisme s’entend alors comme une tentative de concilier développement économique avec respect de la nature et des cultures. Ce nouveau credo international tente de dépasser les divergences traditionnelles entre tourisme et développement pour tendre vers une union qui tienne compte des erreurs du passé. Une nouvelle notion en est issue : le tourisme durable.

 Du fait de la renommée croissante de ce concept ces dernières années, il est apparu intéressant de s’interroger ici sur sa portée dans les pays du Tiers-Monde, et plus particulièrement au Sénégal. Pays à vocation touristique, il cherche actuellement un second souffle. L’alternance la tête de l’État en 2000, une première démocratique en Afrique de l’Ouest, a marqué une rupture dans les politiques touristiques du pays. Le président Abdoulaye Wade entend prendre son temps pour définir une stratégie cohérente et viable. Le tourisme durable apparaît alors comme une option envisageable et envisagée pour redynamiser le secteur et diversifier l’offre touristique du pays. Une question se pose alors :

Le développement du secteur touristique au Sénégal est-il en mesure de s’inscrire dans une perspective durable ?

Pour essayer d’apporter une réponse, nous avons rencontré des acteurs du tourisme sénégalais. M. Diouf est le premier à occuper le poste de conseiller technique chargé de l’écotourisme au ministère du Tourisme, créé en 2000. Lors d’un entretien dans son bureau à Dakar, il nous a exposé la stratégie du ministère en matière de tourisme durable. Nous avons également rencontré le secrétaire permanent du syndicat patronal de l’industrie hôtelière du Sénégal, M. Abdoulaye Niang, qui a évoqué la position des professionnels du tourisme sénégalais. M. Diawara, directeur d’un bureau d’études environnementales, nous a expliqué lors d’un entretien la politique environnementale du gouvernement sénégalais et ses incidences sur le tourisme. Pour finir, les responsables de deux agences de voyages indépendantes versées dans des projets de tourisme durable nous ont exposé leur stratégie.

Une approche par les acteurs et leur stratégie nous est apparue la plus opportune pour traiter du tourisme durable et de sa réalité au Sénégal car la mise en œuvre d’un tel concept repose nécessairement sur des individus ou des groupes, privés ou publics, et leurs interactions.

En préalable, une analyse des impacts aussi bien socioéconomiques que culturels et environnementaux du tourisme, plus particulièrement au Sénégal, paraissait indispensable pour dresser un tableau de la situation et des problèmes auxquels le tourisme durable est censé répondre. Une approche plus théorique du concept permet ensuite de situer les enjeux qui se cachent derrière. Il s’agit ensuite d’étudier les actions de tous les acteurs à commencer par les institutions internationales qui ont fait du tourisme durable un nouvel outil de lutte contre la pauvreté.

La question de l’effectivité de la mise en œuvre du tourisme durable se pose avec acuité pour l’État sénégalais, qui est censé planifier et gérer le cadre légal dans lequel le tourisme se développe, et pour les populations des pays d’accueil qui doivent être associées. Dans les pays émetteurs, la question se pose davantage en terme d’offre et de demande entre les structures associatives qui commercialisent des séjours solidaires et les opérateurs du secteur privé qui s’emparent du concept, tous deux voulant capter la demande émergente des consommateurs pour plus d’éthique.

 

Jean Mistler est né le 1er septembre 1897 et décédé le 11 novembre 1988.

On cite fréquemment les Mémoires d’un touriste de Stendhal (1838) pour symboliser cet art du voyage où l’on prenait le temps de contempler et d’admirer la beauté des paysages et des sites.

« Théorie sectorielle du degré de développement touristique », Peter Keller, in Pierre Amalou (dir.), Tourisme, éthique et développement, L’Harmattan, Paris 2001, p. 149-156.

Michaud J.L., Le tourisme face à l’environnement, PUF, Paris, 1983, p. 18.

Les arrivées de touristes internationaux correspondent à la somme des arrivées de touristes comptabilisées dans chaque pays. Elles symbolisent les flux de touristes à l’échelle mondiale.

Voir les tableaux et les graphiques en annexes 1 et 2 pour toutes les données chiffrées préliminaires. Les statistiques et les évaluations proviennent de l’OMT, notamment de l’étude Tourisme 2020. Malgré l’irrégularité de ces trois dernières années, due aux attaques terroristes, à la guerre en Irak, au SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et à la morosité économique, l’OMT maintient ses prévisions à long terme. Les estimations pour 2004 annoncent déjà une nette reprise. Les consommateurs et les entreprises reprennent confiance et voyagent à nouveau.

Voir tableau de l’évolution des différents paramètres du tourisme au Sénégal de 1973 à 2003 en annexe 3.

Voir cartes du Sénégal en annexe 4.

Pour G. Cazes, « l’aménagement enclavé est une projection, dans des milieux très variés, des modèles d’aménagement portés par les grandes firmes d’hôtellerie, de clubs de vacances, (…). Déterritorialisés par essence, ces équipements – souvent assez complets et diversifiés pour prétendre garder à l’intérieur leurs utilisateurs – n’entretiennent que des relations ténues et occasionnelles avec leur environnement, la plupart de leurs fournitures, approvisionnements et technologies étant importés de loin ». Il s’oppose à la formule intégrée qui repose « sur des principes de respect de l’échelle locale, de participation des populations autochtones, de distribution locale des bénéfices de l’exploitation touristique ». Développé dans « Le tourisme dans le monde », in Encyclopédie de géographie, A. Bailly (dir.), Économica, Paris, 1992, p. 839-850.

 

bibliographie

 

1/ OUVRAGES

AMALOU Pierre (sous la direction de) - Tourisme, éthique et développement – L’Harmattan, Paris, 2001, 303 p.

BOUTILLIER J.L. et al. - Le tourisme en Afrique de l’Ouest : panacée ou nouvelle traite ? – éd. Maspero, Paris, 1978, 143 p.

BRETON J.M. (sous la dir. de) - L’écotourisme, un nouveau défi pour la Caraïbe ? - Karthala, Paris, 2001.

BUGNICOURT Jacques et DIENG Isidore Mbaye - Touristes-rois en Afrique – Enda, Dakar et Karthala, Paris, 1982, 135 p. (dessins de Plantu).

CAZES Georges - Le tourisme international : mirage ou stratégie d'avenir? – Hatier, coll. Tourismes et Sociétés, Paris, 1989, 191 p.

CAZES Georges - Tourisme et Tiers-monde : un bilan controversé - L’Harmattan, Paris, 1992, 207 p.

COLLECTIF - Le tourisme international dans le Tiers-monde : espoir de développement ou nouvelle colonisation – Bayard, Paris, 1997

DUFFY Rosaleen, A trip too far – Ecotourism, politics & exploitation, Earthscan publication, Londres, 2002, 210 p.

KADT Emmanuel de - Tourisme, passeport pour le développement ? – Ed. Économica, Paris, 1980, 345 p.

LEQUIN M., Écotourisme et gouvernance participative, Presses de l’université du Québec, Sainte Foy, 2001, 234 p.

LOZATO-GIOTART J.P. - Géographie du tourisme, de l’espace regardé à l’espace consommé - Masson, coll. Géographie, Paris, 4 ème éd. 1993, 312 p.

MASURIER Didier - Hôtes et touristes au Sénégal - L’Harmattan, coll. Tourismes et sociétés, Paris, 1998, 255 p.

SCIBILIA Muriel - La Casamance ouvre ses cases : tourisme au Sénégal - L’Harmattan, Paris, 1986, 172 p. 

VALAYER Dora - Le respect des hôtes : Tourisme, ravages et promesses - Labor Fidès, Genève, 1993

WHELAN Tensie (sous la direction de) - L’Ecotourisme, gérer l’environnement - Island press, Washington, 1991, 197 p.

 

2/ Articles de presse

« Les soutiers des clubs de vacances », Libération, publié le 16 février 2004.

« Quel tourisme pour une planète fragile », La revue durable, n°11, juin-juillet-août 2004

« Tourisme durable », Cahiers Espaces, n°67, novembre 2000

« Le développement durable du tourisme », dossier paru dans Le Courrier, revue des ACP (pays de l’Afrique et des Caraïbes), n°175, mai-juin 1999, p. 41-72.

 

Dans le quotidien sénégalais Le Soleil :

« Tourisme sénégalais : l’heure de vérité a sonné ! », contribution de Paul Faye publiée le 5 juillet 2004.

« Tourisme : Cap sur 1 500 000 visiteurs en 2010 » dossier spécial paru le 22 décembre 2003

« Les professionnels du tourisme tirent sur la sonnette d’alarme » publié le 4 mars 2004

« Une conférence africaine s’ouvre ce matin à Dakar » publié le 30 septembre, « l’Afrique veut un tourisme sain » du 1 er octobre et « La déclaration de Dakar adoptée » du 2 octobre 2003 concernent la consultation régionale de l’OMT sur l’exploitation sexuelle des enfants qui s’est tenu à Dakar.

« Détermination des performances économiques nationales : des experts de la sous-région réfléchissent sur le compte satellite du tourisme » publié le 16 décembre 2003

« Qualité du service dans le tourisme : les nouveaux enjeux des hôteliers » publié le 26 juin 2003.

«  Le ministre du Tourisme en Casamance : Un signal fort pour redorer le blason de la destination Sud » publié le 3 mars 2004

« Journée mondiale du tourisme : le secteur touristique, un palliatif pour la pauvreté » publié le 29 septembre 2003 dans le quotidien sénégalais Scoop.

 

3/ Mémoires et rapports

DIAWARA Alassane - Tourisme villageois dans la région de Ziguinchor : les cases, outils du développement - grande enquête de fin d’études pour le Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), Dakar, année académique 1988-89, 73 p.

EL ALAOUI Françoise - Le tourisme équitable - mémoire de recherche effectué pour un master de management du tourisme à l’école supérieure de gestion de Paris, soutenu le 25 septembre 1999 et mis à jour en 2002, disponible sur le site http://elalaoui.free.fr/

PLÜSS Christine - Quick Money Easy Money ? A Report on Child Labour in Tourism - SDC (agence suisse pour le développement et la coopération), Berne, mai 1999. Ce rapport a été réalisé par le groupe de travail suisse “Arbeitskreis Tourismus & Entwicklung“.

 

4/ Autres documents

« D’autres voyages, du tourisme à l’échange », brochure éditée par l’UNAT (union nationale des associations de tourisme), Paris, septembre2002.

Actes des premières assises régionales du commerce équitable qui se sont tenues en Rhône-Alpes du 14 au 17 mai 2003, 32 p.

« Le tourisme peut-il être un élément de développement durable ? » Gilles Caire et Monique Roullet-Caire, texte présenté lors du forum « Les enjeux du développement durable » organisé par Orcades du 20 au 22 mars 2001 à Poitiers. Disponible sur http://www.tourisme-durable.net/article.php3?id_article=10

« Tourisme du Nord et développement durable du Sud : la contribution de l’alter-tourisme », Gilles Caire et Monique Roullet-Caire, présenté au 1 er forum international « Tourisme solidaire et développement durable » à Marseille le 29 septembre 2003. Disponible sur http://www.tourisme-durable.net/article.php3?id_article=77

« Tourisme durable et mondialisation touristique : une analyse critique de l’AGCS », communication de Gilles Caire et Monique Roullet-Caire au colloque « Tourisme et développement durable » de Fort de France des 25 et 26 septembre 2003. Disponible sur http://www.tourisme-durable.net/article.php3?id_article=78 (79-80-81)

« Une évaluation critique de la politique de développement durable d’Accor », Gilles Caire, texte présenté aux 5èmes Journées françaises de l’Évaluation "Évaluation et développement durable" à Limoges les 28 et 29 octobre 2003. Disponible sur http://www.tourisme-durable.net/article.php3?id_article=89

« Développement durable : Contrainte ou opportunité ? » par Christine PLÜSS, membre de Arbeitskreis Tourismus & Entwicklung Basel, (Groupe tourisme et développement de Bâle) lors du 5 ème Symposium International du Tourisme sur « Le tourisme d'été dans les Alpes, quel avenir ? » à Martigny en Suisse, les 24 et 25 octobre 2002. Son intervention est disponible sur www.akte.ch/pages/fr/4_actualite/_aktion/Martigny.html.

 

5/ Sites Internet

Accor

Association Akte

ECPAT

OMT

PNUE

UNESCO

Tourism concern

Tour operator initiative

De nombreuses agences "équitables" ont également leur site sur Internet.

 

6/ Publications de l'OMT

Les chartes et les déclarations officielles sont disponibles sur : www.world-tourism.org/sustainable/fr/concepts.htm

 Le tourisme et la réduction de la pauvreté, OMT, 2002.

 Le tourisme et la réduction de la pauvreté – recommandations pour l’action, OMT, Madrid, 2004, 55 p.

Guide à l’intention des autorités locales pour un développement durable du tourisme, volume supplémentaire pour l’Afrique subsaharienne, OMT, Madrid, 1999, 101 p.

Tendances des marchés touristiques – Afrique, OMT, 2002.

 Tourisme : Horizon 202O – Afrique, OMT, 2001.

 Le tourisme : catalyseur de développement durable en Afrique, OMT, 2002. Cet ouvrage fait le point sur le séminaire organisé dans le cadre de la 38 ème réunion de la Commission de l’OMT pour l’Afrique qui s’est tenue à Abuja, au Nigeria, en avril 2002.

 

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